Grâce à sa forte densité à l'état liquide (423.11 kg/m 3 à -162 °C et 1 bar) comparée à celle à l'état gazeux (0.65 kg/m 3 à 1 bar, et 157 kg/m 3 et 200 bar à 25°C, par Setzmann, U. and Wagner, W., en 1991); la liquéfaction du méthane, d'origine renouvelable (biométhane) ou fossile (gaz naturel), permet d'une part de faciliter son stockage et son transport et d'autre part de diversifier ses débouchés. Le Gaz Naturel Liquéfié (GNL) constitue, en effet, un des candidats les plus sérieux comme carburant de substitution au fuel actuel du transport terrestre par camion et transport maritime, permettant, ainsi, de réduire l'impact environnemental de ces filières. Pour maximiser le gain écologique, la production de GNL à partir de gaz vert constitue désormais un axe de développement majeur avec un potentiel de production d'au moins 5 TWh/an d'ici 2030 en France. La liquéfaction du biogaz peut se faire soit : i) sur le site de production du biogaz directement à partir de gaz vert, vraisemblablement loin du réseau ; cette option est la plus directe mais requiert des procédés de traitement et de liquéfaction relativement petits en comparaison avec les systèmes actuels ; ii) à partir du gaz circulant dans le réseau de transport, le gaz vert épuré (ou biométhane) étant injecté en amont ; cette option requiert le rachat des certificats verts ou garanties d'origines associés au gaz vert mais permet de centraliser la liquéfaction de plusieurs productions de biométhane.